Situations des Villages

Pays de la Pluie :

Le Pays de la Pluie n’a pas réussi à encaisser le choc. Le peu de population ayant réussi à subsister a choisi de quitter le pays en direction du Pays de l’Eau, laissant derrière eux ces terres sous forme de ruines désertes.


Konoha :

Konoha, éternel acteur majeur, est resté relativement fidèle à lui-même. Désormais, l’autorité absolue du Hokage est compromise par celle des Daimyos du Feu. Ce village, profondément marqué par les conséquences du conflit, a dû se reconstruire de zéro. Les Hyuga et les Nara, désignés comme nouveaux fondateurs du village, mènent les reconstructions d’une main de fer. Konoha adopte une politique très isolationniste, limitant les interactions inter-village aux seules sollicitations des Daimyos. Ce qui unit les ninjas est un sentiment fraternel. À Konoha, chaque clan joue un rôle de cadre influent, leur parole ayant une grande importance dans la vie de la communauté.


Suna :

Rasé par les conséquences du conflit, Suna a dû se restructurer totalement, sa légitimité étant remise en question par les Daimyos du Vent. La restauration, menée par ses nouveaux fondateurs Kusamaru et Ashura, impose une politique militaire beaucoup plus stricte. Les ninjas de Suna sont éduqués avec l’idée d’être des armes jetables, la discipline, l’efficacité et la diligence étant les valeurs dominantes. La négligence de la caste noble pousse les soldats de Suna vers un fort communautarisme, où la notion de propriété est floue, au profit d’un partage plus répandu. À Suna, l’autorité des clans est éclipsée par celle du Kazekage ; cependant, en l’absence de ce dernier, ils héritent de la charge décisionnelle.


Kiri :

Kiri commence à se faire remarquer en tant que monarchie impitoyable. Ce village accueille les survivants d’Ame, répondant aux directives d’un monarque qui dispense ses ordres directement aux Mizukages. Le quotidien y est dur ; habité exclusivement par des ninjas aux mœurs sanguinaires, il serait juste de dire qu’on y survit plus qu’on y vit. Les guerriers élevés là-bas sont soumis à la loi du plus fort et sont parvenus à récupérer toutes les épées de la brume. Le village, détruit, a été reconstruit par ses nouveaux fondateurs, les Chinoike et les Hoshigaki. À Kiri, la force est le seul critère déterminant l’importance d’un individu, les clans jouissant tout de même d’un avantage, étant souvent le berceau de nombreux grands ninjas.


Iwa :

Iwa a essuyé de lourdes pertes et a dû se reconstruire sous l’impulsion de la famille impériale du Pays de la Terre. Un fort sentiment de loyauté et de fidélité est cultivé envers cette caste bienfaitrice ayant permis la reconstruction d’Iwagakure, faisant d’Iwa un refuge pour les clans nomades ou dépossédés. Les ninjas sont formés pour défendre les frontières et éviter que le drame passé ne se reproduise. Iwa nourrit également l’ambition de s’étendre pour se lancer dans des conquêtes futures. Dans ce village, les clans jouent principalement un rôle de contremaître militaire.


Kusa :

Kusa a su se relever et se repositionner en tant que relais économique plutôt que village militaire. Ce village est devenu un point d’ancrage pour les voyageurs itinérants, marchands et entrepreneurs. Il n’y a donc pas vraiment de formation militaire. Les seuls soldats à la solde du village sont des mercenaires, motivés par l’appât du gain et rarement mobilisés, n’intervenant que lorsque toute solution pacifique échoue.


Kumo :

Kumo, le dernier village important, a choisi de se retirer des conflits et d’opter pour une voie pacifique. Renonçant à la force militaire, le village s’oriente vers la science et la technologie. Dirigé par un congrès de Technarques, cette capitale est également le berceau de l’industrie, un atout économique qui leur permet de préserver la paix avec les autres pays.

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