Kusamaru
Suite au chaos, tous les Ninja du clan Kusamaru furent exterminés, ne parvenant à encaisser la déflagration de bakuton.
Pour une raison échappant à la compréhension du peuple du pays du vent, une grande anomalie fit que leur mémoire fut effacée, ne leur laissant que leurs connaissances pratiques et techniques. La lignée du daimyo du vent, elle, parvint à tenir le choc. Et par le biais de brèves investigations, le daimyo en vigueur découvrit les ruines qu'était le pays du vent. Aucune infrastructure n'avait tenu le coup. Ce dernier choisit donc de mettre à contribution le peuple pour tout faire reconstruire. Réalisant que les ressources se présentaient comme assez rares et inaccessibles, il encouragea la mise en commun et le partage désintéressé de ces dernières.
L’éden du vent, le jardin personnel du Daimyo, lui, avait bien tenu le coup et représentait une pièce maîtresse qui ravit le dirigeant, choisissant de récompenser son jardinier en lui offrant un village et des hommes à son service. Celui en charge de ce grand jardin n’était évidemment nul autre qu’un Kusamaru répondant au nom de Tosuta, lui fut convié de nombreux condamnés incarcérés dans les geôles du pays du vent (pour une raison oubliée par le daimyo et ses suivants). Parmi les condamnés se trouvaient des Ashura. Fut confiées à Tosuta les terres les plus inexploitables, le daimyo mettant à l’épreuve le talent naturel de son ancien jardinier. Profitant de son don héréditaire, le dernier Kusamaru parvint, avec l’aide des anciens prisonniers à son service, à reconstruire les bases de Suna. L’efficacité de ses reconstructions fut décuplée lorsque vinrent s’ajouter des ninja du clan Sabaku, mettant à contribution leurs dons permettant la maîtrise du sable.
Le daimyo du vent, observant ses voisins, réalisa que tous semblaient rassembler des effectifs militaires. Ne souhaitant rester sur la touche, le dirigeant décida de faire de son premier village rebâtit une cité militaire. En l'occurrence, le nouveau Suna, œuvre des Kusamaru et des Ashura. Touchés par l’investissement des seconds, Tosuta plaida la faveur des anciens détenus lorsque le daimyo lui confia la gestion du village. Ce dernier accepta de les affranchir et leur confier la co-direction, décidant de faire confiance à Tosuta. (Les Sabaku leur en tiendront rigueur de les avoir oubliés.) En parallèle, Tosuta fondera sa propre famille, engendrant de nombreux descendants, puis, au crépuscule de sa vie, se lancera dans son plus grand projet : un jardin dans leur domaine. Il y cultivera quelques petites habitudes qui deviendront plus tard une norme :
À chaque naissance de Kusamaru, est plantée une graine mêlée au chakra de ce dernier. L’arbre devient un reflet de l’état du membre de la famille, et dès qu’il en est capable, le jeune membre lié à la plante reçoit la responsabilité de s’en occuper.
S’accoutumant assez vite à la vie de partage en communauté, les Kusamaru feront preuve d’une politique particulièrement laxiste, préférant laisser aux Ashura la gestion des conflits. Ce clan, plus focalisé sur ses conflits internes influencés par les troubles du passé, laissera le village dans une situation un peu complexe où plus grand-chose n’avançait. Jusqu’à une nuit où furent retrouvés massacrés des membres des clans Ashura et Kusamaru.
Une situation qui brisera moralement les deux clans, ne comprenant pas la raison derrière cela. Jusqu’à l’intervention des Kugutsu (ayant rejoint le village après une entente avec les Sabaku), qui indiqueront à chaque clan que ce drame n’était que la conséquence de la folie sanguinaire des Hoshigaki, les désignant comme responsables de ce carnage. (manigance en réalité mise au point par les Uchiha qui ont simplement reproduit les Jutsu Hoshigaki pour causer lesdits dégâts). Leur haine suffisamment alimentée par les Kugutsu, Kusamaru et Ashura se joignirent à un groupuscule comprenant déjà les Kugutsu et les Uchiha. Se multiplièrent les escarmouches dans le pays de l’eau, rendant compliqué les cas de diplomatie, jusqu’à l’intervention providentielle du clan Sabaku qui rapporta au daimyo du vent les conflits et qui en étaient responsables. Chose que le dirigeant du pays prit assez mal, il avait jusqu’alors fait une confiance aveugle aux Ashura et Kusamaru. Ces derniers seront donc démis de leurs fonctions (les Kugutsu seront moins sanctionnés) de gérants du village.
Ainsi écartés de la gestion du village bâti de leurs propres mains, les Kusamaru crièrent à l’injustice avant d’abandonner et de se reculer dans la botanique, nourrissant une colère tue envers les Sabaku.
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